Chapitre 2
Il était près de minuit mais nous ne dormions toujours pas. Myung était sur son pc en train de parler par webcam avec SungJung pendant que j'étais sur des forums (français) en écoutant de la musique. Moi et Myung on se parlait par MSN pour éviter de parler et surtout de réveiller tout le monde. Je commençais à somnoler, c'est alors que Myung me secoua légèrement et me proposa qu'on dorme. Je lui ai dit qu'il n'était pas obligé de dormir aussi à cause de moi. Tout en souriant, il m'annonça qu'il avait besoin de sommeil en vu de la journée chargée qu'il avait eu aujourd'hui. Et moi bêtement, je rougis en le remerciant. Comme à son habitude, il rigola, mais cette fois si, en sourdine.
Le lendemain matin je fus réveillée par une douleur au visage. En effet, Myung en se retournant, m'avait donné un coup de coude en plein visage. Je me suis retenue de hurler de douleur. La douleur passée, je me tournais vers lui. Il était si mignon quand il dormait. Un vrai petit ange. Etais-je une obsédée ou une perverse à le regarder ainsi dormir ? Je ne pense pas.
Encore endormi, il se retourna vers moi et poussa un gémissement, ce qui me fit une peur bleue et qui m'obligea à faire semblant de dormir. N'entendant rien, ne sentant rien se passer dans la pièce, j'ouvris un œil. Il était là, son visage de petit ange, près de moi. Son souffle se heurtait à mon visage, un souffle doux et régulier.
Je restais environs dix minutes à le regarder avant de me lever pour aller au toilette et déjeuner. Dans la cuisine, Eomma était déjà levée. Elle me salua et se replongea dans son bol. On déjeuna en silence jusqu'à qu'elle brise le silence :
- As-tu bien dormi Elena ?
- Oui très bien et v.. toi, me repris-je.
- Très bien.
La conversation fut si courte, qu'on retomba dans le silence. Eomma brisa encore le silence en me demandant :
- Je vois que Myung est toujours aussi perturbé dans son sommeil.
- Pourquoi, lui demandais-je tout en relevant ma tête du bol.
- Tu as une marque sur la joue droite.
- Sérieux ? Je suis toute défigurée maintenant, soupirai-je.
- Mais non, tu es toujours aussi jolie depuis ta venue, rigola-t-elle.
- M.. merci, gênée.
- Ne t'en fait pas, ça va vite disparaître, me lança-t-elle, sur le coup ça fait mal, ensuite on a la marque et elle disparaît aussi vite qu'elle est venue.
- Tant mieux alors, lui souris-je.
- Tu seras toujours mignonne à mes yeux, ne t'en fait pas.
On continua de discuter amicalement. J'appris que Myung et moi nous nous connaissions depuis petits. Mais qu'à partir de mes trois/quatre ans, ma famille avait cessé de venir les voir. Pour je ne sais quelles raisons. Elle alla dans le salon et revint avec un album photo blanc dont une photo d'une petite fille et d'un petit garçon étaient dans les bras de l'autre. Je m'étais reconnue avec mes petites couettes et surtout les chouchous coccinelle qui les tenaient. Je feuilletais l'album pendant qu'elle lavait les bols. Certaines photos me fis sourire, d'autre me choqua. Surtout l'une d'elle, où moi et Myung étions dans la baignoire en train de nous faire un bisou. Le genre de bisou qu'on trouvait mignon quand on est petit et quand on grandit, le père de la fille sort le fusil. Alors que je fixais toujours la photo, Eomma prononça le prénom de celui ci, ce qui me fit sursauter et je tournais la page.
Myung s'asseya devant moi tout en baillant sans la main devant la bouche et qui se grattait le dos. Voyant que je le fixais méchamment, il mettait aussitôt une main devant la bouche, me souriait et me fit signe de la tête. Eomma plaça son petit déjeuner devant lui et lui chuchota à l'oreille. Il me regarda à vive allure et remarqua la marque sur ma joue.
- Excuse moi, je suis perturbé dans mon sommeil. Un vrai champ de bataille quand je dors. Excuse moi, t'as pas trop mal ?
- Non, non ça va. Mais si j'appuie dessus ça fait mal.
- Je suis vraiment désolé.
- C'est pas grave je t'ai dit, lui répétai-je.
- Tu auras droit de me frapper.
- Hein ?
- Oui, à chaque fois que tu auras reçu un coup durant la nuit, tu auras droit de me frapper. Mais attention, tu me frapperas au même nombre que je t'ai fait mal.
- OK...
- Faut bien que ce soit équitable, et me fit un clin d'œil.
Il se plongea dans son bol. Eomma était partie à la salle de bain, et moi je continuais de feuilleter l'album. Par moment, Myung releva la tête et commenta la ou les photos tout en rigolant. Et comme c'est un mec, il ne savait pas faire plusieurs choses en même temps, il postillonnait et des morceaux de son déjeuner arrivèrent sur les photos. Encore heureux qu'elles étaient protégées, sinon je crains leur état si ça n'avait pas été le cas.
Dès que je fus prête, j'allai en ville dans un magasin de disque pour voir les nouveautés. Comme à mon habitude, les mains dans les poches, écouteurs aux oreilles et me renfonçais dans mon écharpe. Et oui, il fait froid en période en début de printemps ! Avant de partir j'avertissais Eomma que j'étais partie en ville.
Le trajet se passa sans encombre, je n'étais pas tombée une seule fois. Arrivée au magasin, il faisait bon. Je me jetais sur la section des disques k-pop. BoA avait sorti un single, mais je préfère les albums. Je vis l'album des 2ne1 que je pris immédiatement entre les mains et le regardait. Je savais qu'il était déjà sorti, mais je ne l'avais pas encore. Je parcourais les rayons sans vraiment me rendre compte des gens qui étaient autour. Une agitation se faisait sentir, le gérant du magasin ordonna aux filles hystériques, d'attendre dehors. Moi, j'étais toujours absorbée par la conquête d'un nouvel album ou d'un album que je ne possédais pas encore. En sillonnant les rayons, je me heurtai à une personne.
- Excusez moi, je ne vous avez... pas vue. Qu'est-ce tu fais là toi ?
- Je vois ça, rigola Myung. Je te dérange ?
- Non du tout, mais c'est toi qui fait toute cette agitation ?
- Faut bien croire que oui. Je voulais qu'on sorte ensemble.
- Hein ?
- Oui, qu'on sorte ensemble faire un tour. Mais tu étais déjà sortie avant même que je ne te le propose.
- Ah, tu m'as fait peur. Bah qu'est-ce tu veux qu'on fasse aussi, lui demandai-je.
- Je ne sais pas, à toi de voir.
- Hm, je crois que je vais te dire non.
- Pourquoi, se demanda-t-il, choqué.
- Tu veux vraiment le savoir ? Regarde derrière toi.
- Ah, ne t'en fait pas, elles vont rien te faire, me sourit-il
- C'est pas toi qui te fait fixer méchamment par une dizaine de filles hystérique derrière la vitre.
- Bon d'accord, soupirait-il, je vais les voir pendant que tu termines ton achat. Tu m'appelles avant d'aller à la caisse.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est moi qui paye, me fit un clin d'œil avant de passer par la porte.
- Non c'est moi qui paye pour la demoiselle, sourit-il au vendeur.
- Qu'est-ce que je t'ai dit ? Je paye, tu n'as pas à payer pour moi, m'énervai-je.
- Mais oui, moi aussi je t'aime. Allez, c'est moi qui paye.
- Non !
- Trop tard, me sourit-il content de son geste. Allez, boude pas! Considère que c'est mon cadeau de bienvenue !
- T'es sourd ? Je t'ai dit que je ne voulais pas que tu me le payes !
- On dit merci.
- MERCI ! Voilà, content ?
- Et toi t'es contente ?
- De quoi ?
- Je sais pas, le fait que je t'ai payé un cadeau de bienvenue et aussi de ma présence.
Je poussai un cri de désespoir pour lui sourire enfin. Il me taquinait et me tandis le bras. Je le prit et on alla faire une petite promenade dans la ville. J'étais toujours fâchée contre lui pour l'achat. Je ne supportais pas qu'on m'offre quelque chose, même s'ils n'attendaient rien en retour. C'est comme si je réclamais quelque chose. Je n'étais pas comme ça.
Il m'amena dans un café, où l'on bût quelque chose de chaud. Avant de rentrer, pour manger, on fit encore un petit tour. Il avait été adorable durant la matinée, un vrai gentleman. Même si j'étais toujours fâchée pour le coup dans le magasin.
Le repas se passa bien. Vers une heure et demi, Myung reçut un appel. Je fus seule pendant presque une demi heure dans la chambre sur mon pc, en train de mettre les musiques des albums achetés ce matin sur le pc. Il revint :
- Elena ?
- Oui ?
- Est-ce que tu veux..
Le lendemain matin je fus réveillée par une douleur au visage. En effet, Myung en se retournant, m'avait donné un coup de coude en plein visage. Je me suis retenue de hurler de douleur. La douleur passée, je me tournais vers lui. Il était si mignon quand il dormait. Un vrai petit ange. Etais-je une obsédée ou une perverse à le regarder ainsi dormir ? Je ne pense pas.
Encore endormi, il se retourna vers moi et poussa un gémissement, ce qui me fit une peur bleue et qui m'obligea à faire semblant de dormir. N'entendant rien, ne sentant rien se passer dans la pièce, j'ouvris un œil. Il était là, son visage de petit ange, près de moi. Son souffle se heurtait à mon visage, un souffle doux et régulier.
Je restais environs dix minutes à le regarder avant de me lever pour aller au toilette et déjeuner. Dans la cuisine, Eomma était déjà levée. Elle me salua et se replongea dans son bol. On déjeuna en silence jusqu'à qu'elle brise le silence :
- As-tu bien dormi Elena ?
- Oui très bien et v.. toi, me repris-je.
- Très bien.
La conversation fut si courte, qu'on retomba dans le silence. Eomma brisa encore le silence en me demandant :
- Je vois que Myung est toujours aussi perturbé dans son sommeil.
- Pourquoi, lui demandais-je tout en relevant ma tête du bol.
- Tu as une marque sur la joue droite.
- Sérieux ? Je suis toute défigurée maintenant, soupirai-je.
- Mais non, tu es toujours aussi jolie depuis ta venue, rigola-t-elle.
- M.. merci, gênée.
- Ne t'en fait pas, ça va vite disparaître, me lança-t-elle, sur le coup ça fait mal, ensuite on a la marque et elle disparaît aussi vite qu'elle est venue.
- Tant mieux alors, lui souris-je.
- Tu seras toujours mignonne à mes yeux, ne t'en fait pas.
On continua de discuter amicalement. J'appris que Myung et moi nous nous connaissions depuis petits. Mais qu'à partir de mes trois/quatre ans, ma famille avait cessé de venir les voir. Pour je ne sais quelles raisons. Elle alla dans le salon et revint avec un album photo blanc dont une photo d'une petite fille et d'un petit garçon étaient dans les bras de l'autre. Je m'étais reconnue avec mes petites couettes et surtout les chouchous coccinelle qui les tenaient. Je feuilletais l'album pendant qu'elle lavait les bols. Certaines photos me fis sourire, d'autre me choqua. Surtout l'une d'elle, où moi et Myung étions dans la baignoire en train de nous faire un bisou. Le genre de bisou qu'on trouvait mignon quand on est petit et quand on grandit, le père de la fille sort le fusil. Alors que je fixais toujours la photo, Eomma prononça le prénom de celui ci, ce qui me fit sursauter et je tournais la page.
Myung s'asseya devant moi tout en baillant sans la main devant la bouche et qui se grattait le dos. Voyant que je le fixais méchamment, il mettait aussitôt une main devant la bouche, me souriait et me fit signe de la tête. Eomma plaça son petit déjeuner devant lui et lui chuchota à l'oreille. Il me regarda à vive allure et remarqua la marque sur ma joue.
- Excuse moi, je suis perturbé dans mon sommeil. Un vrai champ de bataille quand je dors. Excuse moi, t'as pas trop mal ?
- Non, non ça va. Mais si j'appuie dessus ça fait mal.
- Je suis vraiment désolé.
- C'est pas grave je t'ai dit, lui répétai-je.
- Tu auras droit de me frapper.
- Hein ?
- Oui, à chaque fois que tu auras reçu un coup durant la nuit, tu auras droit de me frapper. Mais attention, tu me frapperas au même nombre que je t'ai fait mal.
- OK...
- Faut bien que ce soit équitable, et me fit un clin d'œil.
Il se plongea dans son bol. Eomma était partie à la salle de bain, et moi je continuais de feuilleter l'album. Par moment, Myung releva la tête et commenta la ou les photos tout en rigolant. Et comme c'est un mec, il ne savait pas faire plusieurs choses en même temps, il postillonnait et des morceaux de son déjeuner arrivèrent sur les photos. Encore heureux qu'elles étaient protégées, sinon je crains leur état si ça n'avait pas été le cas.
Dès que je fus prête, j'allai en ville dans un magasin de disque pour voir les nouveautés. Comme à mon habitude, les mains dans les poches, écouteurs aux oreilles et me renfonçais dans mon écharpe. Et oui, il fait froid en période en début de printemps ! Avant de partir j'avertissais Eomma que j'étais partie en ville.
Le trajet se passa sans encombre, je n'étais pas tombée une seule fois. Arrivée au magasin, il faisait bon. Je me jetais sur la section des disques k-pop. BoA avait sorti un single, mais je préfère les albums. Je vis l'album des 2ne1 que je pris immédiatement entre les mains et le regardait. Je savais qu'il était déjà sorti, mais je ne l'avais pas encore. Je parcourais les rayons sans vraiment me rendre compte des gens qui étaient autour. Une agitation se faisait sentir, le gérant du magasin ordonna aux filles hystériques, d'attendre dehors. Moi, j'étais toujours absorbée par la conquête d'un nouvel album ou d'un album que je ne possédais pas encore. En sillonnant les rayons, je me heurtai à une personne.
- Excusez moi, je ne vous avez... pas vue. Qu'est-ce tu fais là toi ?
- Je vois ça, rigola Myung. Je te dérange ?
- Non du tout, mais c'est toi qui fait toute cette agitation ?
- Faut bien croire que oui. Je voulais qu'on sorte ensemble.
- Hein ?
- Oui, qu'on sorte ensemble faire un tour. Mais tu étais déjà sortie avant même que je ne te le propose.
- Ah, tu m'as fait peur. Bah qu'est-ce tu veux qu'on fasse aussi, lui demandai-je.
- Je ne sais pas, à toi de voir.
- Hm, je crois que je vais te dire non.
- Pourquoi, se demanda-t-il, choqué.
- Tu veux vraiment le savoir ? Regarde derrière toi.
- Ah, ne t'en fait pas, elles vont rien te faire, me sourit-il
- C'est pas toi qui te fait fixer méchamment par une dizaine de filles hystérique derrière la vitre.
- Bon d'accord, soupirait-il, je vais les voir pendant que tu termines ton achat. Tu m'appelles avant d'aller à la caisse.
- Pourquoi ?
- Parce que c'est moi qui paye, me fit un clin d'œil avant de passer par la porte.
*Houa, je n'y crois pas. Il croit que je suis à la rue ou quoi ? Je sais comment utiliser de l'argent coréen, je ne suis pas débile à ce point là. Il se croit où lui ? Et puis, j'ai pas envie de passer une matinée avec lui, enfin si, mais pas avec des filles qui te surveille sur le moindre faits et gestes au côté d'une idole de la k-pop. AU SECOURE !!!!!!!!!*
Je continuais mon achat tout en me torturant l'esprit. Quand j'eus fini de trouver ce dont je voulais, j'allai à la caisse. Au moment de payer, Myung, comme par miracle, s'interposa :- Non c'est moi qui paye pour la demoiselle, sourit-il au vendeur.
- Qu'est-ce que je t'ai dit ? Je paye, tu n'as pas à payer pour moi, m'énervai-je.
- Mais oui, moi aussi je t'aime. Allez, c'est moi qui paye.
- Non !
- Trop tard, me sourit-il content de son geste. Allez, boude pas! Considère que c'est mon cadeau de bienvenue !
- T'es sourd ? Je t'ai dit que je ne voulais pas que tu me le payes !
- On dit merci.
- MERCI ! Voilà, content ?
- Et toi t'es contente ?
- De quoi ?
- Je sais pas, le fait que je t'ai payé un cadeau de bienvenue et aussi de ma présence.
Je poussai un cri de désespoir pour lui sourire enfin. Il me taquinait et me tandis le bras. Je le prit et on alla faire une petite promenade dans la ville. J'étais toujours fâchée contre lui pour l'achat. Je ne supportais pas qu'on m'offre quelque chose, même s'ils n'attendaient rien en retour. C'est comme si je réclamais quelque chose. Je n'étais pas comme ça.
Il m'amena dans un café, où l'on bût quelque chose de chaud. Avant de rentrer, pour manger, on fit encore un petit tour. Il avait été adorable durant la matinée, un vrai gentleman. Même si j'étais toujours fâchée pour le coup dans le magasin.
Le repas se passa bien. Vers une heure et demi, Myung reçut un appel. Je fus seule pendant presque une demi heure dans la chambre sur mon pc, en train de mettre les musiques des albums achetés ce matin sur le pc. Il revint :
- Elena ?
- Oui ?
- Est-ce que tu veux..